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le Herpin est l'un des premiers phares en mer français
Phare de premier ordre construit en 1876 sur la pierre du même nom, à 2800 mètres au nord-est de la pointe du grouin, à Cancale, ce donjon de pierre est la cinquième des six tours édifiées sur le même plan par l'ingénieur Potel, avec le Haut-Banc-du-Nord de l'île de Ré (1854), les Barges d'Olonne (1862), le Grand-Jardin, à Saint-Malo (1868); la Blanche (1864) et le Grand-Charpentier (1887), à l'embouchure de la Loire.
Corne de brume, Le Herpin, construit sous la direction de Mengin, ingénieur en chef d'Ille-et-Vilaine, balaie l'horizon de son premier faisceau lumineux le 1er octobre 1882.
A partir de 1909, l'administration décide d'adjoindre un système de signalisation sonore. Mais la corne de brume s'avère gourmande en énergie et doit être désactivée en 1954, avant une remise en service pour raison de sécurité.
• La lampe, alimentée par du pétrole stocké au rez-de-chaussée, ne sera électrifiée qu'en 1970, avant le passage à l'automatisation, en 1989. Pour la seconde fois de son histoire, le cylindre blanc, coiffé d'une couronne noire, est abandonné à son sort.
HAUTEUR DE L'EDIFICE
24,50 m
HAUTEUR DU PLAN FOCAL
20 m
DESCRIPTIF
Fût circulaire de 5 étages sur rez de chaussée
PERIODE DE CONSTRUCTION
1876 - 1882
MISE EN SERVICE
1882
LANTERNE
Lampe halogène 150 W
OPTIQUE
Optique fixe, focale 0,50 m
PORTEE
17 milles nautiques soit 31 km
SIGNAL
Feu blanc
2 occultations toutes les 6 secondes
POSITION
48° 43' 48" N - 01° 48' 55'' W
Le phare dans son élément !
La lanterne du phare "LE HERPIN"
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a classé, au titre des Monuments historiques, quatorze phares du littoral français. Il a suivi la proposition de la Commission nationale des Monuments historiques, qui s'est réunie autour de la thématique des phares français.
Un travail d’inventaire a permis de répertorier les 130 phares qui présentaient le plus grand intérêt patrimonial. Parmi les quatorze phares sélectionnés, neuf sont bretons (le phare des Héaux-de-Bréhat, le phare et ancien phare du cap Fréhel à Plévenon, le phare de Pontusval…), trois du Nord, un normand et un corse. Jusqu’à présent, seul celui de Cordouan était classé Monument historique (1862).
Cette proposition concerne 14 phares (dont trois sont proposés avec l’ancien phare, encore conservé, qu’ils ont remplacé) .
Neuf phares situés en Bretagne :
* · phare des Héaux-de-Bréhat à Bréhat (Côtes-d’Armor)
* · phare et ancien phare du cap Fréhel à Plévenon (Côtes-d’-Armor)
* · phare de Pontusval à Brignogan-Plage (Finistère)
* · phare du Créac’h à Ouessant (Finistère)
* · phare du Stiff à Ouessant (Finistère)
* · phare d’Eckmühl et ancien phare de Penmarc’h à Penmarc’h (Finistère)
* · phare et ancien phare de l’île Vierge à Plouguerneau (Finistère)
* · phare de Saint-Mathieu à Plougonvelin (Finistère)
* · grand phare de Belle-Ile (Goulphar) à Bangor (Morbihan)
Un phare situé en Corse :
· phare de la Giraglia à Ersa (Haute-Corse)
Trois phares situés en Nord-Pas-de-Calais :
* · phare du Risban à Dunkerque (Nord)
* · phare de Calais (Pas-de-Calais)
* · phare de la Canche au Touquet (Pas-de-Calais)
Un phare situé en Haute-Normandie
· phare de Fatouville, Fatouville-Grestain (Eure)